la protection de la Faune sauvage au Ladakh
L’article sur le centre de réhabilitation de la Faune Sauvage de Leh au Ladakh ,écrit par le Dr Animesh Talukdar et publié dans la revue de l’association Ferus ,de protection des grands prédateurs
L’article sur le centre de réhabilitation de la Faune Sauvage de Leh au Ladakh ,écrit par le Dr Animesh Talukdar et publié dans la revue de l’association Ferus ,de protection des grands prédateurs
En mai 2019 ,j’accompagne à L’espace Rambouillet ,à l’initiative de Canon France, un groupe de Blogueurs et de journalistes pour un test terrain du Bridge Powershot SX 70
Pour revivre cette belle journée
En Octobre 2018 ,je suis reparti au Brésil ,dans le Pantanal plus exactement ,en compagnie d’un petit groupe de Photographes . Après le voyage de 2017 dont j’étais revenu enchanté ,je voulais à nouveau revenir dans ces lieux magiques et observer à nouveau la faune si riche et extraordinaire de ce coin du Monde et Nous n’avons pas été déçu : Jaguar ,Loutre géante,Tapir , grand fourmilier , Aras ,Hérons .Nous avons pu ,en 2 semaines apercevoir la plus grande partie des espèces mythiques de cette contrée et C’est à ce voyage que je vous convie .
L’ancienne cuvette océanique du Pantanal est aujourd’hui la plus grande plaine inondée de la planète, et la troisième réserve de l´environnement du monde. Elle détient une des plus grandes concentrations de vie sauvage du globe. L´abondance des animaux fait de cette région un des endroits les plus propices pour l’observation de la flore et de la faune.
Placé dans le Bassin de Rio Paraguay, dans le cœur de l’Amérique du Sud, le Pantanal s’étend sur le Brésil, la Bolivie et le Paraguay avec une superficie totale de 210.000 km² (environ la moitié de la France). Approximativement 70% de cette surface se trouve dans le territoire brésilien, dans les États de Mato Grosso et de Mato Grosso du Sud.
La région comprend des écosystèmes bien variés tels que des corridors fluviaux, des forêts galeries, des zones humides et des lacs pérennes, des prairies et des forêts terrestres saisonnièrement inondées.
L’abondance et la diversité de la faune sauvage forment la caractéristique la plus spectaculaire du lieu. La faune de la région du Pantanal est en effet extrêmement diverse, et comprend 80 espèces de mammifères, 650 espèces d’oiseaux et 50 reptiles, et plus de 300 espèces de poissons.
On y trouve des populations denses d’espèces importantes pour la conservation telles que le jaguar, le cerf des marais, le fourmilier géant et la loutre géante. Le site est un des lieux de reproduction les plus importants pour des oiseaux typiques des zones humides tels que le jabiru ainsi que pour plusieurs espèces de hérons, ibis et canards. Les perroquets sont également nombreux avec 26 espèces répertoriées dans la région, dont un cousin, l’ara hyacinthe, est le plus grand psittacidé du monde.
En savoir plus : Le blog de Didier Larive ,qui faisait partie du Voyage et qui le relate si bien : Passeport pour le Monde
Plus de photos dans la Galerie : Brésil 2018
La galerie Brésil 2017
En Octobre 2024 ,je vais retourner au Pantanal . Si vous voulez en savoir plus ou vous joindre au Voyage ,vous pouvez m’envoyer un mail ,pour toute information complémentaire : Me Contacter
ce mois ,ci ,la revue de la fédération photographique de France ,France Photographie ,publie une selection de photos prises lors de la Fete de Holi ,en Mars 2018 ,à Nainital
Si vous voulez voir plus de photos de cet événement extraordinaire , c’est ici
Depuis près d’une dizaine d’année ,j’accompagne des stages de photographie animalière en parc de vision tant pour la Nikon School que pour Nature et Découvertes .mon choix s’est porté sur l’espace Rambouillet ,situé non, loin de chez moi et abritant une population de mammifères (Chevreuils ,cerfs ,daims et sangliers ) qui évoluent » librement » dans un espace de 250 Ha ,il présente aussi 30 espèces de rapaces dont certaines dans des démonstrations en vol .
Au fil des ans ,je me suis rendu compte de l’extrême intérêt que pouvait représenter l’apprentissage dans un tel milieu . Ici ,bien sur ,la présence des animaux est assurée ,même s’il faut parfois marcher longuement et s’armer de patience pour espérer approcher les grands mammifères .Mais les problématiques de la photographie animalière rencontrées ici sont les mêmes qu’en milieu ouvert : Choix des boitiers et des objectifs , réglages des principaux paramètres de prise de vue , Mesure de la lumière ,choix des cadrages ,suivi des sujets. recherche des meilleurs angles de prise de vue et des comportements les plus intéressants . C’est l’occasion d’apprendre à mieux connaitre les multiples fonctionnalités de son boitier et à en tirer le meilleur parti pour réaliser les bonnes images d’animaux en milieu naturel . Quant à la présentation de rapaces en vol ,la photographie d’aigles ,de Faucons ou de Milans noirs vous confrontera à de réelles difficultés : la très grande rapidité de certains rapaces ainsi que la complexité de cadrer correctement vous plongera dans d’insondables interrogations . Mais une fois les grands principes techniques acquis , plus aucun sujet animalier ne vous semblera trop complexe hormis peut être la connaissance naturaliste des espèces et la pratique de l’affut en milieu naturel
Je vous invite à visiter la galerie que je consacre à cet espace et vous pourrez constater qu’au fil des ans ,il est possible d’y réaliser de magnifiques images
lors du dernier stage ,une équipe de France Télévision nous a suivi pendant une journée . Retrouvez le reportage ici
En savoir plus sur l’espace Rambouillet
Même si je parcours le monde à la découverte des espèces les plus mystérieuses ou les plus fascinantes qui soient ,je ne dédaigne surtout pas des espèces plus proches ,mais sans doute beaucoup plus difficile à photographier ,je veux parler de la Faune de France: Que ce soit les oiseaux ou les mammifères ,il faut déployer un trésor d’imagination et de ruse pour espérer approcher nos voisins
Renard ,Blaireau ,Chat Forestier ,Chevreuil ,Buse ,Autour des palombes ,autant de souvenirs inoubliables pour saisir le moment de LA PHOTO
je vous invite à visiter la galerie « Faune de France » que je consacre à ces splendides espèces qui vivent à nos portes
Cliquez sur la Photo pour aller à la découverte
http://www.faunesauvage.fr/fssite/a-la-recherche-du-leopard-des-neiges-avec-gerard-david/
1/ Pourquoi le choix de suivre cette espèce en particulier ?
Je vais en Inde depuis de très nombreuses années pour observer la faune qui y vit, le tigre bien sûr, mais aussi les très nombreuses espèces emblématiques de ce pays continent. J’aime les félins et la montagne il était presque logique que je parte à la rencontre du léopard des neiges
2/ La panthère des neiges est mise en avant sur la bande-annonce du nouveau documentaire de la BBC, Planet Earth II. Est-ce le symbole ultime de la faune sauvage menacée partout dans le monde, préservée uniquement parce que vivant dans des contrées inaccessibles ?
Je ne sais s’il s’agit d’un symbole mais je présume que le challenge de filmer le léopard des neiges dans son milieu naturel a du motiver les réalisateurs de ce film. Peu de documentaires ont été réalisés sur ce félin mystérieux et solitaire en raison surtout des difficultés à l’atteindre et à l’observer. Jusqu’à maintenant, son aire d’existence l’avait protégé mais malheureusement les nuages s’amoncellent sur son avenir.
3/ Pouvez-vous nous faire un rapide état des lieux sur l’espèce : répartition géographique, statut IUCN, menaces, mesures prises pour sa conservation par des états ou des ONG…
Estimée entre 4000 et 6500 individus ,la population de léopard des neiges se répartit sur les quelques 1.8 millions de km2 de l’arc himalayen :on le rencontre dans les12 pays de cette zone : Afghanistan ,Bhoutan ,Chine ,Inde ,Kazakhstan , Kirghizstan, Mongolie ,Népal ,Pakistan ,Russie , Tadjikistan ,Ouzbékistan . Ils vivent généralement à des altitudes élevées, entre 2700 et 5000 mètres d’altitude
Il est classé EN (en danger) selon la terminologie UICN et comme pour de nombreuses autres espèces ,la menace provient de plusieurs facteurs : Perte d’habitat (principalement en raison de l’accroissement de l’élevage, même à haute altitude ) ,diminution du nombre de proies (ongulés sauvage ,en compétition avec le bétail pour la nourriture ) , le braconnage et le commerce illégal .
Conscient du symbole que représente cet animal mythique, les 12 pays concernés ont en 2013, à Bichkek (Kirghizstan) décidé de la mise en place d’un programme majeur de protection : « Global Snow Léopard and ecosystem protection program « .Coordonnant l’action des ONG qui agissent globalement ou localement, définissant les grands axes de la protection et moyens à mettre en œuvre, cette organisation présidée aujourd’hui par les plus hautes instances politiques des pays concernés n’oppose pas l’animal et l’homme mais vise plutôt à intégrer ce dernier au cœur de la cohabitation et de la protection
Je ne résiste pas au plaisir de partager un article que j’ai coécrit pour la Nikon School sur le Thème du paysage animalier
les photos l’ illustrant ont été réalisées au cours des stages que j’ai encadré lors du Festival de Montier en Der
Je vous souhaite bonne lecture
https://lemag.iamyourstory.fr/tutoriel-paysage-animalier/
ma fascination pour les grands félins n’en finit pas ,loin s’en faut . En Inde ,sur les hautes terres de l’Himalaya vit un animal mythique que les ladakhis nomment « grey ghost » ,le fantôme gris , Shan en langue locale ,je veux parler du léopard des neiges . En 2015 ,je m’étais déjà rendu dans cette région pour tenter d’apercevoir cet animal si discret et rare . 2 semaines de séjour et une observation lointaine sur une crête de 10 secondes seulement . Avec les ami(e)s qui m’accompagnaient ,nous avions décidé de repartir en mars 2016 avec l’espoir de voir enfin ,dans de bonnes conditions ,le maitre des montagnes .j’étais aussi resté en contact avec Koustub Sharma , coordinateur scientifique du programme de protection du léopard des neiges ,rencontré à Delhi ,revu à Paris en Decembre lors de la Cop 21 .Je suivais ainsi les efforts mis en œuvre pour protéger le félin dans les pays de l’arc himalayen .
c’est cette aventure que je vais vous conter .
les expéditions organisées pour observer le léopard des neiges se déroulent en hiver et à des altitudes élevées ,autour de 4000 m . les conditions météorologiques rencontrées peuvent être extrêmement rudes ,températures très basses (-25°C ) ,neige ,vent ,bref des conditions de haute montagne hivernale . la préparation des équipements est primordiale et se fait avec le plus grand soin : les vêtements d’abord ,avec les multiples couches polaires (haut et bas ) ,la doudoune d’expédition , gants et bonnets adaptés ,les chaussures de montagne et les chaussettes « très « chaudes . puis le matériel de bivouac : matelas gonflable « chauffant » (type thermarest ) ,duvet de montagne ( type Valandré Neo Thor , conçu pour offrir un confort incomparable jusqu’à -40 °C ) ,un drap de soie (thermolite ) ,une thermos pour conserver un peu d’eau chaude ,des sacs étanches (Zoelzer) pour le transport et la protection des matériels et équipements ,sans oublier les bâtons de randonnées en carbone (allégés au maximum ) et éventuellement des crampons légers ,très utiles lors de la traversée des rivières gelées .
je savais l’importance du matériel et fort de ma première expérience ,j’avais décidé de ne pas négliger le moindre détail : les longues heures d’affut dans le froid et les intempéries peuvent vite devenir un véritable calvaire si l’on n’est pas correctement équipé . idem pour la nuit où la recuperation « au chaud » est vitale si l’on veut être bien en forme pour les marches d’approche du petit matin
Bien sur ,le meilleur des équipements ne sert à rien si l’équipe d’expédition locale n’est pas à la hauteur ,mais de cela je n’avais aucun doute . Lors de mon voyage en 2015 ,j’avais pu apprécier le professionnalisme ,les compétences et la gentillesse des ladakhis chargés de nous guider et nous encadrer : des montagnards endurcis ,souriants et tellement gentils . Pour 2016 ,avec mes amis indiens ,nous avions choisi une nouvelle équipe elle aussi spécialiste du léopard des neiges . nous étions prêts ,avec des attentes très fortes ,mais conscients des aleas et des incertitudes liés à un tel voyage .
Nous quittons New Delhi le plus rapidement possible ,sa pollution ,son bruit pour rejoindre Leh ,la capitale du Ladakh ,situé (déjà ) à 3500 mètres d’altitude
Nous survolons l’Himalaya et pouvons admirer les sommets enneigés ,les rivières et lacs gelés . En descendant de l’avion ,nous sommes tout de suite plongés dans l’ambiance . Nous allons séjourner deux jours à Leh ,pour nous acclimater à l’altitude et aussi faire nos premières observations animalières . des journées de « repos » pour nous assurer que personne ne souffre de la raréfaction de l’oxygène et pour préparer notre corps à un séjour prolongé à plus haute altitude .Des journées consacrées à la découverte de cette région et ses monasteres bouddhistes
le monastere de Thiksey
C’est surtout au bord de l’Indus que se concentre la faune : quelques mammifères (renard ) mais surtout des oiseaux ,dont le très rare bec d’Ibis tibétain
le séjour à l’hôtel est aussi l’occasion de finaliser la préparation de nos équipements (y compris photographique) et d’optimiser le rangement ,avant d’aborder la montée vers le parc national d’Hemis
Avec notre équipe ,nous allons rejoindre la vallée de Rumbak ,qui sera le point de départ de nos randonnées quotidiennes . Nous ne manquerons pas de déposer des offrandes autour d’un chorten ,pour nous attirer les bonnes grâces des Dieux . le bouddhisme est très présent et régit la vie des habitants .
une heure de route depuis Leh et nous faisons connaissance avec notre équipe ,porteurs ,cuisiniers ,spotteurs , au début de la piste caillouteuse et escarpée . Les bagages sont chargés sur les chevaux et nous commençons la lente montée ,qui doit nous amener au site du camp de base,à 4000 mètres d’altitude
Le site du Camp de Base ,prés du village de Rumbak
Surprise au petit matin ,le neige est tombée pendant la nuit : mais il ne fait pas froid
Chaque matin , peu après le lever du soleil ,nous quittons le camp pour aller observer les crêtes alentours et tenter d’apercevoir le léopard des neiges
De très longues heures de quête ,à la recherche du moindre indice de présence . Parfois notre imagination s’emballe ,lorsque nous identifions la trace d’un animal passé récemment : ici « juste « un loup tibétain
parfois ,c’est du ciel que vient la « lumière » et la vision magnifique d’un Gypaète barbu tournoyant au dessus de nos têtes
Des jours durant ,nous marchons dans la montagne pour tenter d’apercevoir le moindre signe de vie : des ongulés ,bharals ,bouquetins ,mais point de félins
Et puis un matin ,à proximité du camp ,nous apercevons la silhouette élancée et vive d’une belette des montagnes
une heure de cache cache ,entre les rochers à sauter ,virevolter ,courir ,bref la magie
Et puis un matin ,à l’issue d’une séance de recherche encore infructueuse (nous sommes là depuis plus d’une semaine ) ,nous recevons une information capitale : Un léopard des neiges a tué deux veaux dans un village d’une vallée voisine ,Matho . Il semble vouloir rester prés de ses proies mais rien n’est sûr avec le félin . Toute la journée ,nous recevrons des informations sur la présence du léopard. Le lendemain matin ,Namgyal ,notre guide nous annonce triomphalement que le léopard a encore passé la nuit prés du village . Nous décidons de quitter notre camp pour rejoindre la vallée de Matho ,en espérant que le fantôme de l’Himalaya nous attendra : il nous faut d’abord rejoindre la route ,où 2 voitures nous attendent ,contourner Leh puis remonter vers le village : 3 longues heures à espérer . enfin nous traversons le village et nous abandonnons la voiture
Malgré l’altitude (3800 mètres ) ,nous forçons le pas , sans nous douter de ce qui nous attend . un rassemblement à 100 mètres de là nous indique un événement exceptionnel
Nous apercevons d’abord un groupe de photographes et d’observateurs ,toute lunette et boitiers déployés
Nous levons la tête et soudain silhouette si caractéristique du léopard des neiges nous apparait : Il n’est qu’à 200 mètres de nous ,perché sur un surplomb rocheux
Commence alors une longue veille qui durera 2 jours auprès de notre « sympathique « nouvel ami . comme le village est tout proche ,nous passerons la nuit confortablement installé dans une maison ladakhi ,un « homestay » ,le gite rural local . Chaleur ,confort ,excellent nourriture : tout y est mais surtout la présence surréaliste du félin si prés de nous . malgré la présence humaine ,le léopard va rester prés de ses proies plus de 5 jours . Chacun veille à ne pas s’approcher ,au risque de l’effrayer
Pour beaucoup de ladakhis ,il s’agit d’une première ,car si chacun a entendu parler de « Shan » peu l’on vu réellement et surtout d’aussi prés : Enfants à la sortie de l’école ,moines venus du monastère voisin ,villageois ,ce sera un flot presque ininterrompu qui se succédera autour des lunettes d’observation . c’est à une grande fête naturaliste qu’il nous est donné de participer .
après 19 heures passées là ,nous décidons de rejoindre le camp de base ,le cœur plein d’allégresse et heureux d’avoir pu (enfin ) approcher et contempler le maitre des montagnes
les 2 jours suivants seront joyeux et c’est le cœur en fête que nous quitterons les montagnes de la vallée de Rumbak
un immense merci à notre fabuleuse équipe et à bientôt
Plus d’images dans la Galerie
Une video présentant la dure recherche du Léopard des neiges par un guide réputé
Pour vous joindre à la prochaine expédition en mars 2023 ,sur les traces du léopard des neiges ,me contacter ou voir sur le site de « découverte du vivant «
en savoir plus sur le leopard des neiges : Global Snow Leopard & Ecosystem Protection Program
A la découverte du Costa Rica
Depuis plusieurs années ,je voyais fleurir les livres et articles sur un pays ,classé comme un eldorado pour les amoureux de nature et le jardin d’Éden pour les photographes animaliers : Le Costa Rica
Élodie ,lors de son tour du Monde en 2014 y avait séjourné quelques semaines et les images qu’elle avait rapporté n’avait fait qu’attiser mon intérêt
Aussi ,lorsque mon emploi du temps de voyageur m’a laissé entrevoir quelques semaines de disponible en cette fin d’été 2015 ,il ne nous aura fallu que quelques jours pour mettre sur pied notre voyage dans ce pays. le cahier des charges était assez simple ,près d’un mois sur place et surtout la recherche des sites les plus réputés pour l’observation de la faune locale.Nous avons imaginé un voyage autour de nos rêves et de nos souhaits :
Bien sur les batraciens ,mais aussi les oiseaux ,les mammifères ,les reptiles et les insectes ,non sans oublier les paysages :Une fabuleuse biodiversité ,6% de la Biodiversité mondiale présente sur un territoire vaste comme 1/10 de la France ,25 % du pays classé en Parcs Nationaux ou réserves écologiques. j’ai lu(relu ) le magnifique ouvrage photo écrit par Sabine Bernert et Michel Denis-Huot sur le pays , »Costa Rica ,rencontre au jardin d’Éden » et déjà je me transporte dans la Jungle costaricienne
Avant le départ ,la préparation du matériel photographique aura nécessité une attention toute particulière : choix des boitiers et objectifs compatibles avec la pratique de la marche en foret pendant de longues heures , choix des objectifs selon les sujets envisageables ,protection dudit matériel contre la pluie et les projections d’eau lors des déplacements en bateau , trépied ,flash et autres sources de lumière extérieure.
Bien sur ,il aura fallu prés de 24 heures ,décalage horaire et escale à Madrid inclus pour rejoindre San José ,la Capitale de ce pays.Après une bonne nuit réparatrice dans un petit hôtel de « charme « du centre ville ,nous prenons la route du parc de Tortuguero ,au nord est du pays ,non loin de la frontière avec le Guatemala. Quelques heures plus tard ,nous arrivons à l’embarcadère de la Pavona : 45 mn de bateau , à dérouler les méandres d’un fleuve qui se perdra dans la mangrove ,avant d’arriver à la mer des Caraïbes .
Tour à tour ,je visiterai la région de Sarapiqui ,le Volcan Arenal et Monteverde ,la cote pacifique puis la péninsule D’Osa . A chaque fois ,2 ou 3 nuits dans chaque lodge pour explorer les alentours et observer les espèces remarquables .
Des les premiers jours ,je vais partir à la recherche des grenouilles aux yeux rouges qui ,le soir venu ,se manifestent bruyamment .
Chaque parc ,chaque lodge apporte sa contribution à l’extraordinaire Bio- diversité. Je découvre ce que foret tropicale humide signifie : des pluies fréquentes ,denses mais finalement tees agréables. le cheminement dans cette foret ,sur des chemins boueux ,détrempés ,glissants s’avère assez périlleux: Les guides vous recommandent de ne pas poser les mains (et les pieds ) n’importe où . Je vous expliquerais pourquoi ….
Paresseux ,Toucans ,Colibris ,serpents ,fourmilier ,j’aurais souvent l’opportunité de voir et de photographier cette faune nouvelle
Le saïmiri (Ouistiti ) qui donnera bien du fil à retordre pour arriver à la saisir dans le viseur de l’appareil photo,tant il s’agite et virevolte de branches en branches
A proximité de Dominical ,dans le parc national Marino Ballena ,lors du Festival de la baleine et des dauphins !! ,une sortie en mer (Océan pacifique ) nous permettra d’approcher à plusieurs reprises la magique Baleine à Bosse .
Pres de San Gerardo de Dota ,le paradis des ornithologues j’aurais l’occasion de m’extasier devant le Quetzal Flamboyant ou les magnifiques colibris
Pour le photographe ,ce pays est l’occasion de réaliser de magnifiques images ,pourvu que les contraintes techniques soient maitrisées et prises en compte . Voici ce que j’écris pour présenter les prochains voyages que je vais accompagner dans ce pays
La photographie au Costa Rica constitue un formidable challenge pour le photographe, car il va être confronté à des environnements inhabituels et très perturbants : Humidité permanente, pluies très fréquentes et, en forêt, conditions de lumière très faibles. Si l’on ajoute à cela les opportunités de sorties en bateaux (sur les canaux des mangroves pour approcher oiseaux et mammifères ou en mer, pour l’observation des baleines), chaque jour apportera son lot de nouveautés et d’innovation propre à satisfaire le plus curieux des photographes. L’occasion d’apprendre ou de parfaire sa technique dans de nombreux domaines dont : Prise de vue en basse lumière ou au contraire avec de très forts contrastes (contrejour), utilisation de sources lumineuses extérieures, Prise de vue de sujets petits et très rapides en vols, pratique intensive de la Macro photographie, photographie de nature dans des environnements « préparés » (Studio Nature) avec installation et mise en place des outils ou au contraire sur des affuts fixes. Chaque sujet (ou presque) vous permettra d’explorer de nouvelles problématiques, que vous aborderez, guidé par votre formateur.
Pour résumer ,une nature omniprésente ,une infrastructure routiere et hoteliere remarquable ,des Eco-lodges de très grande qualité ,animé par des naturalistes passionnés ,des conditions environnementale pouvant etre « rude » mais au bout du compte ,de quoi satisfaire le plus exigeant des photographes de nature .
De ce mois sur place ,plus de 7000 Photos :J’en ai extrait quelques dizaines que je vous propose de découvrir dans ma Galerie
En savoir plus
le magazine Geo de Decembre » 2015 ,consacré au Costa Rica